L'école de sorcellerie de Fania
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 2 ième cours d'histoire qui commence le 27 décembre

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mathi
Demi-elfe \ archimage de la magie grise \ professeur de l'histoire magique
mathi


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MessageSujet: 2 ième cours d'histoire qui commence le 27 décembre    2 ième cours   d'histoire qui commence le 27 décembre   Icon_minitimeLun 24 Déc - 17:46

Voici la théorie

Principes théoriques de l’action magique[modifier]
Comme toute tradition humaine, la magie comporte des aspects théoriques. Il faut noter à cet égard que la séparation entre magie et science est récente, et que bien des savants de premier plan étaient aussi des "magiciens", qui ont appliqué leur esprit à la magie comme ils ont pu le faire dans des travaux maintenant reconnu comme scientifique. il y aura donc des ressemblances.
La magie orientale - mésopotamienne, égyptienne, iranienne - explique ses effets par l'archétype, le modèle divin ou cosmogonique. À ses yeux, pour agir magiquement il faut faire comme font les dieux ou faire comme ce fut à l'origine. Les dieux sont des exemples, des créateurs, des tout-puissants, les origines sont des moments forts, ils concentrent des puissances idéales, des possibilités. C'est donc magique, par identification, analogie. On lit souvent sur les papyrus égyptiens ou gréco-égyptiens20 : "Je suis Isis", "Je suis Osiris".
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mathi
Demi-elfe \ archimage de la magie grise \ professeur de l'histoire magique
mathi


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MessageSujet: Re: 2 ième cours d'histoire qui commence le 27 décembre    2 ième cours   d'histoire qui commence le 27 décembre   Icon_minitimeDim 30 Déc - 19:36

Le cour commence aujourd'hui
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Elrond Obéron
prince des haut-elfes\élèves de 9 ième années de l'école de sorcellerie
Elrond Obéron


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MessageSujet: Re: 2 ième cours d'histoire qui commence le 27 décembre    2 ième cours   d'histoire qui commence le 27 décembre   Icon_minitimeDim 30 Déc - 19:45

Bôlos de Mendès, le premier des occultistes, explique la magie par les "sympathies et antipathies" et par les "vertus occultes21." D'après lui, la salamandre et le feu sont en sympathie, le coq et le lion en antipathie, en inimitié ; la dépouille d'un serpent a la propriété merveilleuse de favoriser les menstrues.
Pic de la Mirandole, en néoplatonicien, explique la magie par l'amour. "Les merveilles de l'art magique ne s'accomplissent que par l'union et l'actualisation des choses qui sont latentes ou séparées dans la nature. (…) Faire de la magie n'est pas autre chose que marier le monde (Magicam operari non est aliud quam maritare mundum)." Tout comme le vigneron fait une greffe de la vigne sur un ormeau, le magicien lie l'inférieur au supérieur, le matériel au divin, sur le plan du caché, du latent, du séminal. Pour faire un talisman il faut lier le signe gravé ou inscrit à un esprit planétaire, à un des sefirot de l'arbre des kabbalistes22.
Paracelse explique la magie par l'astral, aussi bien l'Esprit sidéral que le corps astral (corpus siderem), d'autre part il explique par la volonté et l'imagination du mage. "L'Esprit sidéral" est la lumière répandue dans notre esprit autant que la Raison universelle. "Même les choses insensibles, les plantes, les graines, les fruits, les pierres, etc., tout a un corps astral", celui-ci est un "aimant" qui attire "les influx sidéraux", un "moteur" qui donne vie et esprit au corps élémentaire23. Le mage sait capter et diriger "les forces célestes", "les puissances astrales" dans les objets terrestres, mais aussi utiliser les images, les lettres, les chiffres, les mots, les sons. La pensée de Paracelse reste toutefois difficile à appréhender.
Agrippa de Nettesheim, Giambattista Della Porta, Swedenborg, la majorité des auteurs expliquent la magie par les analogies et correspondances24 pour le côté abstrait, par les liens ou les déliements pour le côté concret. C'est la fameuse notion de "ligature" (serrer un lien, faire un nœud). On a là une idée magique de tous temps et pour tous lieux. Exemple : il y a, selon le magicien, analogie, ressemblance, métaphore, apparentement entre l'amour et un lien, un nœud, un enchaînement, donc, pour créer un amour de façon magique, le magicien fera un nœud. L'analogie créera le lien. Recette du ive siècle : "Charme étonnant pour lier une femme aimée. Fais 365 nœuds." Recette de 1997 : "Pour attirer l'amour. Dans un ruban rouge vous aurez écrit vos deux noms avec le sang de l'un des deux. Liez le ruban de manière à faire joindre les noms25." L'action magique transfère à deux personnes le pouvoir qu'a le nœud sur deux cordes, celui d'unir, de rapprocher. Un mage d'une part scrute, connaît, d'autre part manipule, transfère les équivalences symboliques.
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Thorin
nain\élève de 10 ième année a l'école de sorcellerie
Thorin


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MessageSujet: Re: 2 ième cours d'histoire qui commence le 27 décembre    2 ième cours   d'histoire qui commence le 27 décembre   Icon_minitimeDim 30 Déc - 19:50

desoler professeur je suis en retard
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mathi
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mathi


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MessageSujet: Re: 2 ième cours d'histoire qui commence le 27 décembre    2 ième cours   d'histoire qui commence le 27 décembre   Icon_minitimeDim 30 Déc - 20:15

bien monsieur thorin assoyé vous et je vous est envoyé vos note au deux bien continuons

Éliphas Lévi explique par la volonté26. "Savoir, oser, vouloir, se taire, voilà les quatre verbes du mage (...). Vouloir, vouloir longtemps, vouloir toujours, mais ne jamais rien convoiter, tel est le secret de la force ; et c'est cet arcane magique que le Tasse met en action dans la personne des deux chevaliers qui viennent délivrer Renaud et détruire les enchantements d'Armide. (...) Ce qui rendait Jeanne d'Arc toujours victorieuse, c'était le prestige de sa foi."
Frazer, ethnologue anglais, explique par les associations d'idées27. "Les hommes confondent l'ordre de leurs idées avec l'ordre de la nature, et, dès lors, imaginent que le contrôle qu'ils exercent ou semblent exercer sur leurs pensées les autorise à pratiquer un contrôle correspondant sur les choses." Frazer distingue, dans son analyse de la magie, trois lois, qui marchent par associations (similitude, contiguïté, contrariété). Première loi, la similitude, la sympathie par imitation : "Tout semblable appelle le semblable, ou un effet est similaire à sa cause" ; par exemple, la technique d'envoûtement consiste à percer d'une aiguille une poupée imitant la personne que l'on veut blesser. Deuxième loi, la contiguïté, la sympathie par contact, la contagion : "Les choses qui ont été une fois en contact continuent d'agir l'une sur l'autre, alors même que ce contact a cessé" ; par exemple, un magicien peut blesser une personne en piquant les empreintes de pas laissées par cette personne. Troisième loi : "le contraire agit sur le contraire" ; par exemple, pour contrecarrer une blessure on peut susciter son contraire sous forme d'une image de cicatrisation.
Mikhaël Aïvanhov, un maître spirituel bulgare, explique par l'aura28. "Être un mage, c'est créer. Le mage véritable est entouré d'un cercle de lumière, son aura, ce halo de lumière invisible qui émane de lui et qu'il a formé grâce à son travail spirituel et à la pratique des vertus. Pour créer, le mage utilise les mêmes moyens que Dieu Lui-même : il projette une image ou prononce un mot qui traverse son aura, et c'est l'aura qui fournit la matière pour la manifestation." Il existe "trois grandes lois magiques : 1) la loi d'enregistrement, 2) la loi d'affinité, 3) la loi du choc en retour29."
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Elrond Obéron
prince des haut-elfes\élèves de 9 ième années de l'école de sorcellerie
Elrond Obéron


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MessageSujet: Re: 2 ième cours d'histoire qui commence le 27 décembre    2 ième cours   d'histoire qui commence le 27 décembre   Icon_minitimeDim 30 Déc - 21:00

Intention : magie noire, magie blanche[modifier]
Déjà saint Augustin distingue dans la magie une forme "plus détestable", la goétie (sorcellerie), et une forme "plus honorable", la théurgie30. Depuis la fin du Moyen Âge, vers 145031, les savants posent la distinction entre deux sortes de pratiques, en fonction de leurs buts moraux : la magie noire ("nigromancie") et la magie blanche ("mageia"). Auparavant on voyait dans chaque magie du mal et du bien. Les statuts de Narbonne (1638) exposent la séquence suivante, décroissante en valeur : magiciens, devins, enchanteurs, sorciers.
La magie noire a des effets négatifs du fait même du magicien, de sa personne, et la sorcellerie a des buts consciemment maléfiques et des moyens intentionnellement négatifs ("diabolisme"). Les mages noirs et les sorciers passent pour être néfastes à la société, ils empoisonnent, ensorcellent, lancent des imprécations, invoquent des diables ou démons32, utilisent des figurines d'envoûtement, nouent l'aiguillette (ils provoquent l'impuissance sexuelle), provoquent des sécheresses ou des orages, etc. En 1317, l'évêque Hugues Géraud de Cahors fut condamné au bûcher car il avait essayé de tuer le pape Jean XXII avec des images de cire.
La magie blanche, elle, concerne une utilisation de la Magie à des fins altruistes, ou préventives ("magie bleue"), avec des moyens presque toujours positifs, bénéfiques. Elle guérit, protège, exorcise, renforce, réconcilie... Elle invoque les "esprits bons", Dieu, … et pas les mauvais démons.
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mathi
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MessageSujet: Re: 2 ième cours d'histoire qui commence le 27 décembre    2 ième cours   d'histoire qui commence le 27 décembre   Icon_minitimeMer 3 Juil - 15:48

Bien continuons Préhistoire et Antiquité[modifier]

* À quel moment de la Préhistoire la magie apparaît-elle ? Nul ne peut répondre. On peut imaginer qu'il y a eu des rituels magiques lors de la découverte du feu (750 000 ans), ou que l'homme préhistorique, chasseur (125 000 ans), ait orné des cavernes de représentations d'animaux pour multiplier magiquement leur prise[81]. L'utilisation de l'ocre rouge (280 000 ans) pour les armes, pour les peintures, pour les sépultures est aussi un indice. "L'homme de Néandertal, d'un degré d'évolution antérieur à notre humanité, montre déjà la présence d'un comportement magico-religieux", selon le préhistorien André Leroi-Gourhan[82]. Il est possible que certains personnages peints de 33 000 à 10 000 ans av. J.-C. soient des "sorciers" (selon l'abbé Breuil), ou des "chamanes" (selon Jean Clottes)[83].
* Toutefois, Marcel Mauss[84], Marija Gimbutas et Hiramash[56] convergent tous les trois vers l'hypothèse suivante, en tout ou partie appuyée sur des faits chacun de leurs côtés : Il y a plus de 25000 ans, l'essentiel des sociétés humaines était de nature matriarcale, et les tailles de ces groupes humains ne dépassaient pas trente ou quarante personnes, ce que le cerveau humain peut naturellement supporter et assimiler dans sa vie sociale. Ils s'adonnaient aussi spontanément à la magie que les humains croyaient en une déesse mère qui aurait créé le monde (et non un Dieu), et qui leur fournissait ce dont ils avaient besoin par la magie. Les peintures sur les parois étaient alors des fétiches, ainsi une scène de chasse avait pour but d'attirer le gibier dans la "vraie vie". Leurs habitats se situant dans des grottes, ils imaginaient que ces cavernes étaient "l'utérus" de la Déesse Mère, au sein de laquelle toute "semence de désir" (en l'occurrence la peinture illustrant le vœu) déposée sur les parois aboutirait nécessairement à la réalisation de ce vœu. Puis, il y a 7000 ans de cela, pour des raisons encore obscures qu'Hiramash identifie symboliquement au mythe de la victoire d'Horus (patriarcat) contre Seth (matriarcat), l'ensemble des sociétés humaines bascule vers le patriarcat, avec des religions à dieux dominateurs et la conviction intime que l'homme est supérieur à la femme. Des groupes de plus de quarante personnes se forment pour rechercher plus de "grandeur", c'est la naissance des institutions, des églises, des religions et des administrations, dont Hiramash avance qu'elles sont vouées à l'échec en tant que systèmes. Le sens de l'honneur apparaît, les états, les polices et les armées également ainsi que le mythe d'une "tradition magique primordiale" et une propension à l'irrespect de la nature (la Mère primordiale) et à la pollution ; l'ensemble des conséquences évaluées scientifiquement de ce basculement est abordé en anthropologie politique.

La magie occidentale a sans doute pris à d'autres cultures. Les Grecs en étaient conscients, en particulier quand ils disaient qu'Apollonios de Tyane avait "rendu visite aux Mages de Babylone, aux Brahmanes des Indes et aux Gymnosophistes d'Égypte[85]."

* La magie grecque commence peut-être en Crète avec les Dactyles (métallurges), les Courètes (danseurs) (vers 2500 av. J.-C. ?). On connaît des chamans grecs dès 600 av. J.-C.[86]. Les principaux documents sur la magie antique consistent en papyrus magiques, en tablettes d'envoûtement et en amulettes. Les esprits ont été marqués par ce passage du Corpus Hermeticum, traité XIX : Asclépius (Ier s.) : "Ce sont des statues pourvues d'une âme, conscientes, pleines de souffle vital, et qui accomplissent une infinité de merveilles, des statues qui connaissent l'avenir et le prédisent par les sorts, l'inspiration prophétique, les songes et bien d'autres méthodes, qui envoient aux hommes les maladies et qui les guérissent, qui donnent, selon nos mérites, la douleur et la joie."

La magie est contrôlée politiquement, elle menace l'autorité. À Rome, la Loi des douze tables (450 av. J.-C.) sanctionne quantité d'opérations magiques, en particulier contre les terres d'autrui. L'empereur romain Constant Ier, en 341, interdit la magie, sous peine capitale. L'Église s'inquiète plutôt de paganisme, hérésie, concurrence à la création divine : le concile de Laodicée (Laodicæa ad Lycum), vers 364, dans son 36° canon, interdit aux prêtres de s’occuper de magie et de sorcellerie.

L'Église distingue les arts magiques et la magie lors du concile d'Ancyre, en 314.
Moyen Âge et Renaissance[modifier]

* Le Moyen Âge vit sur cette définition confuse du magicien par Isidore de Séville vers 630

« Les magiciens (magi) sont ceux qu’on désigne vulgairement sous le nom de 'malfaisants' (malefici) à cause de l'ampleur de leurs méfaits. Ils perturbent les éléments, troublent l’esprit des hommes, et, sans absorption d’aucune potion, seulement par la violence de leurs incantations, ils tuent. Ils osent tourmenter grâce aux démons qu’ils ont invoqués, pour que n’importe qui anéantisse ses ennemis par ces arts mauvais. Ils utilisent même du sang et des victimes et touchent souvent au corps des morts[87]."

Le 4° concile de Tolède, présidé par Isidore de Séville en 633, distingue quand même les magiciens des devins (aruspices, arioli, augures, sortilegi)[88]. Il faudra beaucoup d'efforts, attendre le XVIe siècle pour séparer la magie non seulement des autres arts occultes (comme la divination), mais encore de la sorcellerie, de l'hérésie, du paganisme, de la nécromancie.

La confusion des mots s'accompagne d'une terrible répression, de censure, d'Inquisition. En 343-381, le synode de Laodicée exige que "les membres du haut clergé et du bas clergé ne soient pas des magiciens, des enchanteurs ou des faiseurs d'horoscopes ou des astrologues et qu'ils ne fabriquent pas ce que l'on appelle des amulettes, qui sont des entraves à leur propre âme[89]." Dès 438, le code théodosien interdit magie, divination. En 506, le concile d'Agde condamne les enchanteurs (les magiciens), mais il distingue la magie de la religion et il énumère ce qui relève de la magie : les incantations, les phylactères, les maléfices, les prodiges[90]. Le concile de Rome, en 721, interdit les incantations (incantationes).

La notion de magie, isolée, distincte du paganisme ou de la sorcellerie, n'apparaît qu'au début du XIIIe siècle En 1277, l'évêque Tempier condamne les traités de géomancie, de nécromancie, les recueils de sortilèges et d'invocations de démons[91]. Giovanni Balbi (Jean de Gênes) distingue le prestigium (prestidigitation), qui relève de l'illusion des sens, et le maleficium, qui implique une soumission des démons au pouvoir des magiciens (Catholicon, 1286).

Le rôle des traducteurs est important. Le roi de Castille et de Leon, Alphonse X le Sage, fait traduire en latin le Sefer Raziel, traité kabbalistique en hébreu, puis en 1256 le Picatrix, traité en arabe.

Les textes importants au Moyen Âge sont Le secret des secrets du pseudo-Aristote*, le Picatrix [3] de l'Arabe pseudo-al-Majrîtî, le Des rayons des étoiles de l'Arabe al-Kindî, Le Grand Albert (1245 ss.), le Livre des visions de Jean de Morigny (1323), La magie sacrée d'Abramelin de Mage (1450 ? ou faux du XVIII e s. ?). On parle surtout de vertus occultes, d'esprits, de talismans, d'astrologie. À partir de 1250 des livres de "magie salomonienne" circulent, dont la Clavicula Salomonis (Petite clé de Salomon, XVe siècle) [4], et le Lemegeton (plus tardif, XVIe siècle). Ils traitent de figures magiques, de noms d'esprits, anges ou démons à invoquer pour obtenir ce que l'on désire. Le Livre de l'ange Raziel fait le lien entre magie et kabbale car il recueille des fragments d'Éléazar de Worms avec divers tableaux et images. Kabbalistiques.[5]

Hugues de Saint-Victor, dans son Didascalicon (vers 1135) distingue cinq types de magie : la mantique (divination), la mathématique, les maléfices, les sortilèges, les prestiges.

* La Renaissance, en étudiant les textes, en développant le libre examen, met de la clarté et de l'intelligence, même si alors le mot "Magie" désigne la philosophie occulte, l'ésotérisme. Selon Robert-Léon Wagner, "l'élaboration intellectuelle du concept de magie n'est pas antérieure au XVI° siècle[92]." De grands esprits expliquent : Marsile Ficin, Jean Pic de la Mirandole en 1496, Henri-Corneille Agrippa de Nettesheim en 1510, Paracelse en 1537, Nostradamus, Giordano Bruno, Thomas Campanella. L'influence de la kabbale se fait sentir. Les notions de microcosme, de signature, de magie naturelle, d'analogies s'imposent. En 1575, Camerarius divise la magie en incantations, prestiges et évocation des morts[93].

XVIIe et XVIIIe siècles[modifier]

* Le XVIIe ne confond plus astronomie et astrologie, physique et magie naturelle, théologie et théosophie. On rationalise la Magie, avec Robert Fludd, Athanase Kircher. En France, le dernier auteur à croire aux magiciens et sorciers est Jacques d'Autun (L'incrédulité sçavante, 1671). En France, par édit royal de 1682, sous Louis XIV, la notion de sorcier ou magicien est supprimée : désormais l'État ne reconnaît plus que des charlatans, des imposteurs, ou des imaginatifs, des fous. Il faudra attendre 1735 en Angleterre (Witchcraft Act).

* Le XVIIIe s. parisien voit défiler de hautes figures de la Magie, comme le comte de Saint-Germain en 1763, Franz Anton Mesmer en 1778, Cagliostro en 1785, tous contestés. Plus discrets, d'autres pratiquent la théurgie, dont les martinistes (J. Martines de Pasqually, Louis-Claude de Saint-Martin). Des grimoires, nettement satanistes, circulent, par exemple Le grimoire d'Honorius III (vers 1670) [6], Le grand grimoire, ou Dragon rouge (1750 ?).

XIXe et XXe siècles[modifier]

La contribution la mieux organisée, la mieux pensée à la magie vient d'une organisation initiatique, fondée en 1888 par deux Anglais : la Golden Dawn. Elle a élaboré de rituels, des symboles magiques de toutes sortes et attiré dans ses rangs les plus grands mages et magiciens, dont Samuel MacGregor Mathers, Arthur Edward Waite, Aleister Crowley, Israel Regardie. Crowley est "the most controversial and misunderstood personality to figure in the new era of modern day witchcraft (La personnalité la plus controversée et la plus incomprise à figurer dans la nouvelle ère de la sorcellerie moderne) ".

Deux mouvements émergent au XIXe : la Société théosophique de Helena Blavatsky et le néo-occultisme d'Éliphas Lévi et Papus. Les théosophistes utilisent des notions orientales, les néo-occultistes veulent concilier la magie avec la science.

Franz Bardon est un grand nom de la magie du XXe s., style occultiste.

Membre de plusieurs organisations initiatiques, Gerald Gardner a fondé en 1939 une tradition de sorciers et sorcières qui devint la Wicca ; en Angleterre, la peine capitale infligée aux sorcières a été abolie deux fois (Witchcraft Act de 1735 et 1951). L'accent est mis sur la magie, une magie païenne, sous l'influence d'un livre de Margaret Murray consacré au sorcières[94],[95].

La "magie du chaos", inspirée par les idées d'Austin O. Spare et l'éthique punk du Do it yourself, est une forme post-moderne et pragmatique de magie apparue à Londres au cours des années 1980.

Le New Age, né en 1970 aux États-Unis, sans être magique, baigne dans une atmosphère magique. La grande idée du New Age, c'est qu'on peut créer sa propre réalité grâce à des visualisations ou à des affirmations telles que "Je suis Dieu[96]." La magie consiste à participer mystiquement à l'enchantement du monde et à augmenter spirituellement son pouvoir d'enchantement.
Duel de magie, deux magiciens transformistes s'affrontent, l'un prenant la forme d'un serpent, l'autre d'un rapace.
peint par Yoshitsuya Ichieisai — Japon, années 1860.
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mathi
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mathi


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MessageSujet: Re: 2 ième cours d'histoire qui commence le 27 décembre    2 ième cours   d'histoire qui commence le 27 décembre   Icon_minitimeMer 3 Juil - 15:50

pour le prochain cour vous avez un devoir sur la magie au moyen âge
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Elrond Obéron
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Elrond Obéron


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MessageSujet: Re: 2 ième cours d'histoire qui commence le 27 décembre    2 ième cours   d'histoire qui commence le 27 décembre   Icon_minitimeMer 3 Juil - 16:25

Bien au prochain cours
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MessageSujet: Re: 2 ième cours d'histoire qui commence le 27 décembre    2 ième cours   d'histoire qui commence le 27 décembre   Icon_minitime

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